ANTOINE CORREIA

Découvrez les peintures à l'huile expressionnistes d'Antoine Correia

Si le beau de Kandinsky est ce qui touche l’âme, prosaïquement, le beau est ce qui touche l’œil.

Ce qui l’attire.

Ce qui le happe.

Quel œil ne serait pas touché par un territoire d’Antoine Correia, par sa terre grumeleuse et sombre, rehaussée d’éclats de pâte brillante rose, jaune, bleue ou de quelque autre couleur inattendue ? Cette terre dont on sent qu’elle recèle trésors et humanités, histoires et secrets tant elle vit.

Sous la matière de Correia, la terre sort de l’œuvre et frappe l’œil. Foncée souvent, intellectuellement obscure, elle éblouit et dérange, parce qu’une lumière pourtant faible vient mettre en valeur ce qu’elle essaye de cacher. Il n’y a pas de terre sans ciel, pas de tourments telluriques sans vengeance céleste et dans un paysage d’Antoine Correia, l’ensemble bout d’une même vibration.

Or cette vibration engloutit le spectateur.

Sur un plan quantique, le voilà dans l’aura de Correia. L’artiste émet des ondes, comme chacun de nous, mais lui en est conscient. Il les soigne, cherche les fréquences hautes, mais chute, parfois, comme tout à chacun, sauf que lui s’en rend compte. Il le sait parce qu’il est en « contact ».

Et quand l’œil approche l’œuvre d’Antoine Correia, c’est plus que de la matière qu’il appréhende, plus que des formes agitées qu’il décèle, plus que des couleurs nullement mariables qu’il rejette, c’est toute l’énergie vibratoire d’Antoine Correia qu’il absorbe. Rien d’étonnant à ce que l’un se sente mal et refuse de regarder plus avant quand l’autre plonge avec envie dans un buisson marin, un marais léger, une branche écornée.

L’énergie d’Antoine est terrible, redoutable. Épuisante, peut-être.

Emmanuel Pons, « L’œil touché »

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